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La trace de ces ressortissants marocains, qui circulaient à bord de trois camions différents, "a été perdue entre Dori au Burkina Faso et Téra au Niger", a indiqué à l’AFP une source de l'ambassade du Maroc au Burkina Faso, sous couvert d'anonymat. Cette région a été le théâtre d’une embuscade meurtrière le 11 janvier 2024, entre Dori et Seytenga, ayant coûté la vie à 18 militaires et à plusieurs civils.
Les camionneurs "ont emprunté un itinéraire qui traverse une zone à très haut risque, où s'activent des cellules terroristes et des groupes armés connus pour leurs actes de pillages réguliers visant des transporteurs" routiers, a-t-elle précisé. L'ambassade marocaine est "en coordination étroite" avec les autorités burkinabés afin de retrouver les quatre disparus.
Une cellule de crise a également été mise en place à Rabat au sein du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. "Emprunter l'axe Dori-Téra, sans escorte, et visiblement sans avoir pris le temps de s'informer sur la situation sécuritaire de la zone, constitue en soi un aventurisme de la part de ces camionneurs, qui ont fait fi de toute mesure de prudence préalable à leur voyage", a-t-on souligné de même source. "Les opérateurs de transport ont l'obligation absolue de respecter les protocoles de sécurité établis", a rappelé la même source.
Le Burkina Faso, comme ses voisins le Niger et le Mali, est confronté depuis des années aux attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique.